Pour que l’épaule fonctionne correctement, les surfaces osseuses doivent être intègres et les muscles deltoïde et de la coiffe des rotateurs fonctionnels. La décision de se faire poser une prothèse d’épaule est généralement motivée par des affections douloureuses et invalidantes. Trois cas principaux nécessitent la pose d’une prothèse d’épaule.
Arthrose de l’épaule
Cette usure importante du cartilage et des surfaces osseuses est moins fréquente au niveau de l’épaule qu’au niveau de la hanche ou du genou. Cependant elle reste invalidante et provoque des douleurs et une limitation des mouvements de l’épaule. L’arthrose est irréversible et les traitements médicamenteux ne suffisent pas toujours à soulager les douleurs.
Fracture complexe
Une fracture complexe de l’épaule peut entraîner une atteinte de la vascularisation de la tête de l’humérus. Une prothèse d’épaule est nécessaire. Elle est généralement associée à la reconstruction des tubérosités qui permettent aux muscles de la coiffe des rotateurs de s’insérer.
Rupture de la coiffe des rotateurs
En cas de lésion très importante et non réparable des tendons de la coiffe des rotateurs, une pose de prothèse d’épaule est indispensable si le traitement médical n’est pas suffisant. Le diagnostic doit être confirmé par des imageries (radiographie, scanner).
Ces trois conditions s’accompagnent généralement d’une diminution significative de la mobilité et de la qualité de vie. La prothèse d’épaule intervient en remplaçant l’articulation endommagée par un implant artificiel. Le but de l’opération est de soulager les douleurs et de permettre au patient de récupérer les mobilités de son articulation.