Le genou est l’articulation située entre la cuisse et la jambe. Cette articulation fait la jonction entre le fémur et les os de la jambe (le tibia et la fibula). À l’avant du genou se situe la rotule, petit os triangulaire. Il est possible de se fracturer un ou plusieurs de ses os, généralement après un choc violent comme une chute ou un accident de la route.
La fracture peut être :
- Déplacée (les fragments osseux ne sont plus alignés les uns par rapport aux autres)
- Non déplacée (les fragments osseux ne se sont pas déplacés les uns par rapport aux autres)
- Complexe (deux fragments osseux au minium ou les tissus voisins sont touchés)
La fracture du genou peut concerner l’extrémité supérieure du tibia (le plateau tibial) et l’extrémité inférieure du fémur (le fémur distal).
Fracture de l’extrémité supérieure du genou
Les fractures de l’extrémité supérieure du genou concernent les fractures du plateau tibial. Ce dernier, situé au-dessus du tibia, forme une surface articulaire plane, d’où son appellation.
La fracture de l’extrémité supérieure du genou peut être plus ou moins complexe selon sa localisation exacte. Elle comprend les fractures unitubérositaires (60%), les fractures bitubérositaires (30%), les fractures spino-tubérositaires (5%) et les fractures postérieures (très rares).
Cette fracture intra-articulaire peut mener à un risque de lésion du pivot central. Elle rend tout mouvement de la jambe impossible.
Fracture de l’extrémité inférieure du genou
Les fractures de l’extrémité inférieure du fémur concernent les fractures qui sont situées sous la bifurcation de la ligne âpre fémorale.
Ces fractures plutôt rares surviennent particulièrement chez les sujets jeunes après un traumatisme comme un accident de la route ou une chute importante. L’ostéoporose peut aussi être à l’origine du développement de ce type de lésion après des chutes banales chez des sujets âgés. La fracture de l’extrémité inférieure du genou comprend la fracture supracondylienne (45% ), la fracture unicondylienne (20%) et la fracture bicondylienne (35%).
Ces fractures graves imposent la plupart du temps un traitement chirurgical. Elles exposent à un risque de lésion des nerfs et des vaisseaux sanguins et à un risque de trouble de croissance chez l’enfant.