Arthrolyse du genou

Lorsque le genou présente des raideurs, l’arthrolyse est une solution de chirurgie satisfaisante en cas d’échec de la rééducation. Elle permet de retirer du genou tous les tissus adhérents responsables de la perte de mobilité. Une rééducation de qualité est impérative pour assurer de bons résultats.

Arthrolyse du genou à Paris | Chirurgien orthopédiste genou | Cabinet de chirurgie orthopédique

Définition de la raideur du genou

La raideur du genou, l’articulation complexe qui permet la mobilité du membre inférieur, est caractérisée par une limitation de flexion et d’extension de l’articulation du genou. Le genou bloque et ne bouge pas car des tissus adhérents se sont formés dans l’articulation. Ils limitent les fonctions des différents éléments qui composent le genou comme les tendons, les ligaments ou encore la capsule. Cette pathologie est particulièrement invalidante au quotidien car elle provoque une gêne à chaque mouvement du genou. Les douleurs sont très vives et augmentent à mesure que la raideur n’est pas traitée.

La raideur peut résulter d’un traumatisme ligamentaire, d’une fracture, d’une immobilisation prolongée ou de la rétraction d’un muscle.

Comment soigner la raideur du genou ?

La rééducation est généralement le premier traitement proposé pour traiter une raideur du genou. Dans un second temps, l’arthrolyse du genou offre des résultats très concluants. Cette intervention doit être réalisée au plus tôt, préférablement pendant le stade précoce de la pathologie, pour obtenir des effets optimaux.

Qu’est ce qu’une arthrolyse du genou ?

L’arthrolyse du genou est une opération chirurgicale du genou qui consiste à éliminer les adhérences présentes dans l’articulation pour libérer le genou et traiter les raideurs. Pour cela, il s’agit de décoller ces adhérences. L’opération dure environ une heure. 

Comment se déroule une arthrolyse du genou ?

L’arthrolyse du genou se réalise sous arthroscopie, sans ouvrir l’articulation. Pour procéder au décollement des zones d’adhérence, le déroulé est le suivant:  

  • Réalisation de deux incisions de 5 millimètres en avant du genou
  • Introduction d’une caméra dans l’une des incisions pour visualiser l’intérieur du genou. 
  • introduction des instruments chirurgicaux dans l’autre incision. 
  • Retrait des adhérences et libération de chaque structure du genou pour retrouver une mobilité de l’articulation. En cas de limitation de l’extension (flessum), la zone de l’échancrure intercondylienne est libérée. En cas de limitation de la flexion, la zone quadricipitale et les rampes condyliennes sont libérées.

Les suites opératoires d’une arthrolyse du genou

Les résultats de l’arthrolyse du genou sont dans la plupart des cas visibles rapidement. La rééducation post-opératoire est indispensable pour retrouver et conserver une mobilité totale du genou. Elle est même conseillée en centre spécialisé. La kinésithérapie, essentielle, doit être poursuivie plusieurs fois par semaine et ce, jusqu’à récupération complète des amplitudes de mouvement. Les douleurs sont soulagées pour permettre une rééducation optimale.

Juste après l’opération, le patient doit porter une attelle et marcher à l’aide de cannes. La reprise de la conduite s’envisage à partir du premier mois postopératoire environ. Quant à la reprise de l’activité professionnelle, il faut patienter deux à trois mois. Enfin, la reprise d’une activité sportive se fait généralement autour du troisième mois, selon l’intensité de du sport pratiqué. 

Les résultats d’une arthrolyse du genou

De manière générale, après une arthrolyse du genou, la mobilité de l’articulation est récupérée immédiatement, à condition de suivre les consignes de rééducation. Après cette intervention, la fonction globale du genou est améliorée mais des douleurs peuvent persister. Dans de rares cas, l’arthrolyse n’est pas suffisante et l’amplitude articulaire, malgré une rééducation correcte, n’est toujours pas satisfaisante. De la même manière, le déficit de flexion ou d’extension peut parfois réapparaître. La kinésithérapie doit donc absolument être réalisée de façon optimale.

L’opération, lorsqu’elle est réalisée suffisamment tôt, permet de retrouver une flexion ou une extension mais pas totalement. En moyenne, le patient récupère 70% de la mobilité perdue.  Si les raideurs traitées étaient peu sévères, le patient récupère complètement la mobilité du genou dans 90% des cas.