Acide hyaluronique genou une seule injection

Il est recommandé de consulter si :

• les douleurs du genou persistent malgré les traitements simples (repos, antalgiques, kinésithérapie),
• une gêne apparaît à la marche, notamment lors de la montée ou de la descente des escaliers,
• le genou devient raide ou gonflé en l’absence de traumatisme récent,
• vous recherchez une alternative aux infiltrations de corticoïdes ou souhaitez retarder une prise en charge chirurgicale.

Une consultation spécialisée permet d’évaluer précisément votre situation clinique et radiologique, de confirmer l’origine des douleurs et de déterminer si une injection unique d’acide hyaluronique est adaptée à votre profil et au stade de l’atteinte articulaire.

Une seule injection est-elle vraiment suffisante ?

Oui, chez certains patients. Les produits d’acide hyaluronique à haut poids moléculaire permettent une viscosupplémentation efficace en une seule séance, lorsque l’indication est bien posée.

Est-ce aussi efficace que plusieurs injections ?

L’efficacité peut être comparable aux protocoles en plusieurs injections, à condition que l’arthrose ne soit pas trop avancée et que le profil du patient soit adapté.

En combien de temps agit l’injection ?

L’amélioration n’est pas immédiate. Elle apparaît en général entre 2 et 6 semaines après l’injection.

Est-ce douloureux ?

La douleur est le plus souvent modérée et transitoire. L’injection est généralement bien tolérée.

Combien de temps durent les effets ?

Les bénéfices peuvent durer plusieurs mois, parfois jusqu’à un an, avec une variabilité interindividuelle.

Peut-on refaire l’injection ?

Oui. Si l’effet est satisfaisant et durable, l’injection peut être renouvelée, en respectant un délai adapté.

Il existe deux grands types de protocoles d’acide hyaluronique pour le genou :

• La mono-injection
  Elle utilise des acides hyaluroniques à haut poids moléculaire ou réticulés, permettant une efficacité en une seule séance. Elle est appréciée pour sa simplicité et son confort.
• Les protocoles multi-injections (souvent 3 injections)
  Le traitement est réparti sur plusieurs séances, avec une action plus progressive.

Les deux approches peuvent être efficaces. Le choix dépend du stade de l’arthrose, du profil du patient et du produit utilisé.

• Efficacité variable selon le stade de l’arthrose et le profil du patient
• Moins adaptée aux arthroses sévères, où la destruction cartilagineuse est avancée
• Effet retardé, contrairement aux infiltrations de corticoïdes dont l’action est plus rapide
• Traitement non curatif : l’acide hyaluronique ne répare pas le cartilage et ne stoppe pas l’évolution de l’arthrose

Ces limites soulignent l’importance d’une sélection rigoureuse des patients et d’une évaluation personnalisée, afin de maximiser les bénéfices attendus tout en fixant des objectifs réalistes en termes de soulagement et de fonction.

Les études montrent une amélioration significative de la douleur et de la fonction chez les patients présentant une arthrose légère à modérée du genou, après injection d’acide hyaluronique.

Il est important de souligner que l’acide hyaluronique ne guérit pas l’arthrose. Son objectif est d’améliorer le confort articulaire, de réduire les douleurs et de faciliter les activités quotidiennes, avec un bénéfice clinique variable selon les individus. Chez certains patients bien sélectionnés, cette prise en charge peut également retarder le recours à des traitements plus invasifs, tout en s’inscrivant dans une stratégie conservatrice visant à améliorer la qualité de vie sans intervention chirurgicale immédiate.

L’un des principaux avantages de ce traitement est sa très bonne tolérance. Les effets secondaires sont rares, le plus souvent légers et transitoires (douleur locale, gonflement passager). Lorsqu’elle n’apporte pas le bénéfice attendu, l’injection n’aggrave pas l’arthrose et n’entraîne pas de dommages articulaires. Autrement dit, si cela n’aide pas, cela ne fait généralement pas de mal, ce qui confère à l’acide hyaluronique une balance bénéfice–risque favorable et explique pourquoi il est fréquemment proposé avant d’envisager des options plus invasives.

Est-ce réservé à l’arthrose ?

Principalement oui. Cette injection est surtout indiquée dans l’arthrose du genou, mais peut parfois être proposée dans certaines douleurs mécaniques persistantes.

Une seule injection est-elle vraiment suffisante ?

Oui, pour certains produits à haut poids moléculaire, une mono-injection peut offrir une efficacité comparable aux protocoles en plusieurs injections.

Est-ce aussi efficace que plusieurs injections ?

Cela peut être le cas si l’indication est bien posée et si l’arthrose n’est pas trop avancée.

En combien de temps agit l’injection ?

L’effet n’est pas immédiat. L’amélioration apparaît en général entre 2 et 6 semaines.

Combien de temps durent les effets ?

En moyenne 6 à 12 mois, avec une variabilité selon le patient et le stade de l’arthrose.

Est-ce douloureux pendant l’injection ?

La douleur est généralement modérée et brève, parfois atténuée par une anesthésie locale.

Y a-t-il des effets secondaires ?

Ils sont rares : douleur locale, gonflement transitoire ou raideur passagère.

Peut-on marcher après l’injection ?

Oui. Il est conseillé d’éviter les efforts intensifs pendant 24 à 48 heures.

Faut-il une préparation particulière ?

Généralement non. Il est toutefois important de signaler vos traitements en cours.

Qui est un bon candidat pour cette injection ?

Les patients présentant une arthrose légère à modérée, avec des douleurs persistantes malgré les traitements conservateurs.

Y a-t-il des contre-indications ?

Oui : infection articulaire ou cutanée, allergie connue au produit ou arthrite inflammatoire aiguë.

Comment se déroule la procédure ?

Elle est réalisée en consultation, dans des conditions d’asepsie stricte, parfois sous guidage.

Peut-on répéter l’injection ?

Oui, si les bénéfices sont réels et durables, généralement après 6 à 12 mois.

Est-ce remboursé ?

Le remboursement dépend du produit utilisé et de la situation médicale.

Est-ce une alternative à la chirurgie ?

Elle peut retarder une intervention, mais ne remplace pas une chirurgie lorsque l’arthrose est avancée.