Genou

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Douleur genou interne

Avoir mal à l’intérieur du genou est un motif de consultation très fréquent. Dans plus de 70 % des cas, cette douleur correspond à une atteinte bien identifiée : lésion du ménisque interne (la plus courante des atteintes méniscales, observée dans 60 à 75 % des cas), entorse ou irritation du ligament latéral interne, tendinite de la patte d’oie, ou arthrose du compartiment interne — forme la plus fréquente de gonarthrose, touchant environ la moitié des patients arthrosiques.

La littérature montre que ces douleurs médiales évoluent généralement bien : avec un diagnostic clinique précis, complété si nécessaire par une imagerie ciblée, plus de 80 % des patients constatent une amélioration nette en quelques semaines grâce à des mesures adaptées.

Ce guide a pour objectif de clarifier les causes les plus probables de cette douleur, d’expliquer comment distinguer une atteinte méniscale d’un problème ligamentaire ou arthrosique, et de présenter les traitements dont l’efficacité est la mieux documentée. Il permet également d’identifier les situations où une consultation spécialisée est recommandée pour éviter une évolution défavorable.

En d’autres termes : comprendre l’origine de la douleur médiale et savoir quoi faire dès aujourd’hui pour aller mieux.

Médecin examinant un genou douloureux, test clinique pour douleur interne du genou
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DR JABALLAH

Chirurgie orthopédique

Introduction

En consultation orthopédique, la douleur localisée à l’intérieur du genou fait partie des motifs les plus fréquents, qu’il s’agisse de sportifs réguliers, de personnes sédentaires ou de patients reprenant une activité après une période d’arrêt. Cette localisation médiale correspond, dans la majorité des cas, à une atteinte précise et identifiable : lésion du ménisque interne, irritation ou entorse du ligament collatéral médial (LCM), inflammation des tendons de la patte d’oie, ou arthrose du compartiment fémoro-tibial interne.

Identifier l’origine exacte de cette douleur est essentiel, car chaque étiologie possède des signes cliniques propres et répond à des approches thérapeutiques différentes. Cette page présente les causes les plus fréquentes, les examens réellement utiles pour confirmer le diagnostic, les traitements dont l’efficacité est la mieux établie, ainsi que les situations nécessitant une évaluation spécialisée afin d’éviter une aggravation ou une chronicisation.

L’objectif est d’offrir une compréhension claire, structurée et fiable de cette douleur médiale, conforme aux standards d’une prise en charge orthopédique experte.

Résumé : ce qu’il faut retenir

La douleur interne du genou correspond le plus souvent à une atteinte du ménisque interne, du ligament collatéral médial, de la patte d’oie ou à une arthrose du compartiment interne. L’examen clinique est l’étape déterminante, complété si besoin par une radiographie ou une IRM lorsque la douleur persiste, bloque ou évoque une lésion précise.
Les premiers gestes efficaces reposent sur un repos relatif, l’application de glace, l’adaptation des activités et, lorsque nécessaire, une rééducation ciblée pour stabiliser l’articulation.
Une consultation spécialisée est recommandée en cas de blocage, d’instabilité, de gonflement important ou si les symptômes ne régressent pas après deux à trois semaines. Dans la majorité des situations, une prise en charge adaptée permet une amélioration nette en quelques semaines, sans recours à la chirurgie.

Les 6 questions que j’entends le plus en consultation

Pourquoi j’ai mal à l’intérieur du genou ?

La douleur médiale provient le plus souvent d’une atteinte du ménisque interne, du ligament collatéral médial (LCM), des tendons de la patte d’oie, ou du compartiment interne en cas d’arthrose débutante. Chez les sportifs, le mécanisme est souvent traumatique (torsion, valgus forcé). Chez d’autres patients, l’usure, le surpoids ou une biomécanique défavorable contribuent aux symptômes. Un examen clinique structuré suffit généralement à orienter la cause.

Est-ce forcément le ménisque ?

Non. Le ménisque interne est une cause fréquente, mais plusieurs autres atteintes peuvent donner la même douleur : irritation du LCM, tendinite de la patte d’oie, plica médiale, ou arthrose interne. La localisation précise, le mécanisme de survenue et les tests cliniques permettent de différencier ces diagnostics.

Une douleur interne du genou peut-elle venir du ligament ?

Oui. Le ligament collatéral médial est fréquemment impliqué après un choc en valgus ou une torsion. La douleur suit le trajet du ligament, parfois avec une légère laxité en valgus. Contrairement au ménisque, il n’y a généralement pas de blocage, mais une gêne lors de la marche ou des changements de direction. La majorité des atteintes évoluent favorablement avec un traitement conservateur.

Faut-il faire une IRM en première intention ?

Pas dans la plupart des cas. L’examen clinique apporte déjà l’essentiel des informations. Une IRM devient utile en cas de douleur persistante au-delà de 4 à 6 semaines, de blocage, d’instabilité marquée, ou de suspicion de lésion méniscale ou ligamentaire. Une radiographie peut être proposée d’emblée si une arthrose est suspectée.

Puis-je continuer à marcher ou faire du sport ?

La marche modérée est souvent possible tant que la douleur reste supportable et que le genou est stable. En revanche, il est préférable d’éviter les activités à impact élevé (course, sauts, pivots) pendant la phase douloureuse. Pour une atteinte méniscale ou du LCM, un repos relatif et une reprise progressive, associés à un renforcement musculaire ciblé, permettent une récupération sécurisée.

Quand dois-je consulter un orthopédiste ?

Il est recommandé de consulter si la douleur persiste plus de 2 à 3 semaines, en cas de gonflement important, de blocage, d’instabilité, ou après un traumatisme violent. Une prise en charge précoce aide à éviter la chronicisation et accélère la récupération.

Pourquoi a-t-on mal à l’intérieur du genou ? Les causes les plus fréquentes

La douleur interne du genou correspond le plus souvent à l’atteinte d’une structure anatomique identifiable. Les causes principales se regroupent en grandes familles : atteintes méniscales, ligamentaires, arthrosiques, tendineuses ou bursales, ainsi que quelques étiologies plus rares. Une évaluation clinique méthodique oriente généralement le diagnostic sans nécessiter d’imagerie immédiate.

Atteintes méniscales : fissure, méniscopathie dégénérative, kyste méniscal

Les lésions du ménisque interne sont une cause majeure de douleur médiale. La douleur est mécanique, aggravée par la marche prolongée, les mouvements de torsion ou l’accroupissement. Des blocages ou pseudo-blocages peuvent survenir lorsque un fragment méniscal gêne l’extension.
Chez les plus de 40 ans, la méniscopathie dégénérative liée à l’usure est fréquente ; chez les sportifs, les fissures traumatiques dominent. Un kyste méniscal, souvent secondaire à une fissure, peut majorer la pression locale.
Une IRM est utile lorsqu’une lésion méniscale est fortement suspectée ou en cas de blocage persistant.

Atteintes ligamentaires : entorse du LLI, surcharge du pivot central

L’entorse du ligament collatéral médial (LCM) survient généralement après un valgus forcé (football, ski) ou une torsion avec surcharge du pivot central. La douleur est très localisée sur le faisceau profond du ligament, parfois avec une petite laxité en valgus.
L’instabilité est rare dans les atteintes bénignes mais possible dans les entorses plus sévères. Le diagnostic repose essentiellement sur l’examen clinique, l’imagerie n’étant indiquée qu’en cas de doute ou de suspicion de lésions associées.

Arthrose du compartiment interne (fémoro-tibiale interne)

L’arthrose médiale donne une douleur progressive, aggravée par la marche, la descente d’escaliers et les activités en charge. Un réveil nocturne tardif est fréquent lors des poussées inflammatoires.
La raideur matinale de courte durée (moins de 30 minutes) est typique d’une atteinte mécanique plutôt qu’inflammatoire. La radiographie confirme le diagnostic en montrant un pincement de l’interligne interne.

Tendinites et bursites internes : pes anserinus, semi-membraneux

Les tendinites et bursites internes, notamment au niveau de la patte d’oie et du semi-membraneux, provoquent une douleur interne basse, juste sous l’interligne articulaire. Elles s’aggravent en montant les escaliers ou en côte.
Très fréquentes chez les coureurs et les patients en surpoids, elles résultent d’une surcharge chronique ou d’une irritation locale. L’échographie est l’examen le plus pertinent si une imagerie est nécessaire.

Autres causes possibles mais moins fréquentes

Certaines causes plus rares doivent être évoquées en cas de symptômes atypiques : plica interne (douleur en flexion prolongée), kyste de Baker avec retentissement interne, chondropathie focale, ou encore douleur projetée de la hanche (arthrose coxale, nécrose). Ces situations nécessitent une évaluation plus globale pour éviter un diagnostic incomplet.

Douleur interne du genou : comment savoir si c’est le ménisque ou un ligament ?

Dans la plupart des cas, une douleur interne du genou est liée à une atteinte méniscale dégénérative ou à une poussée d’arthrose du compartiment interne. Les lésions ligamentaires internes, notamment l’atteinte du ligament collatéral médial (LCM), sont plus rares et surviennent presque toujours après un traumatisme en valgus.
L’examen clinique permet généralement de différencier ces causes sans imagerie immédiate.

Ce que montre l’examen clinique

L’examen clinique reste l’élément le plus fiable pour distinguer ménisque et ligament.

Pour le ménisque interne, la palpation de l’interligne médiale reproduit une douleur précise, souvent majorée en torsion ou en accroupissement. Le test de Thessaly (pivot en légère flexion) déclenche typiquement une douleur mécanique interne. Des blocages ou pseudo-blocages orientent également vers une lésion méniscale.

Pour le LCM, la douleur est très localisée sur le trajet ligamentaire, en particulier sur le faisceau profond. Le test en valgus à 30° provoque une douleur, parfois une légère laxité. Ce scénario apparaît surtout après un traumatisme.
En l’absence d’accident, une douleur interne évoque beaucoup plus souvent un ménisque dégénératif ou une poussée arthrosique qu’une lésion ligamentaire.

Quand l’IRM est-elle utile ?

L’IRM n’est pas indiquée en première intention. Elle devient pertinente lorsque :

  • la suspicion de lésion méniscale est forte (douleur mécanique, blocage)

  • un traumatisme rotatoire a eu lieu

  • la douleur persiste au-delà de 3 à 6 semaines malgré un traitement adapté

  • il existe une discordance entre les symptômes et l’examen clinique

L’IRM permet alors de caractériser une fissure méniscale, de rechercher un œdème osseux ou d’identifier une lésion ligamentaire associée.

Les limites de l’imagerie (à rappeler aux patients)

L’IRM ne reflète pas toujours la douleur réelle.

Un ménisque dégénératif est retrouvé chez 30 à 40 % des personnes de plus de 40 ans, parfois sans aucune douleur. Certaines anomalies visibles n’ont donc pas de valeur pathologique. Les lésions partielles du LCM peuvent être sous- ou surestimées.
Les décisions thérapeutiques reposent toujours sur la corrélation entre les images, les symptômes et l’examen clinique.

Une lésion méniscale visible à l’IRM, sans douleur mécanique associée, ne nécessite généralement aucune chirurgie.

Quels traitements fonctionnent vraiment pour une douleur interne du genou?

La plupart des douleurs internes du genou s’améliorent avec un traitement conservateur bien conduit : les études montrent qu’entre 70 et 80 % des patients soulagent durablement leurs symptômes sans chirurgie, en combinant adaptation des activités, rééducation et, si besoin, infiltrations ciblées. La clé est d’ajuster le traitement à la cause (ménisque, arthrose, tendons, ligament) et au niveau d’activité du patient.

Les mesures immédiates : soulager sans aggraver

En phase douloureuse, l’objectif est de calmer l’inflammation sans aggraver la lésion.

La première étape consiste à adapter les activités : réduire la marche prolongée, les escaliers, les torsions et les accroupissements profonds, tout en maintenant une mobilité douce (marche sur terrain plat, vélo d’appartement, natation).

En cas de douleur aiguë ou de traumatisme récent, le protocole de type RICE (repos relatif, glace, compression, élévation) reste une référence dans les 48–72 premières heures pour limiter le gonflement et la douleur.

Les anti-inflammatoires (par voie orale ou locale) peuvent être utilisés sur de courtes périodes chez les patients sans contre-indication, en association avec des antalgiques simples. Les recommandations actuelles insistent sur des cures brèves, à la dose minimale efficace.

Rééducation ciblée : le traitement le plus efficace

La rééducation est le traitement le plus efficace à moyen et long terme pour une grande partie des douleurs internes du genou, qu’il s’agisse de méniscopathie dégénérative, de surcharge du compartiment interne ou de tendinopathie.

Le travail repose sur plusieurs axes :

  • Renforcement du quadriceps, en particulier du vaste médial (VMO), pour améliorer la stabilité et répartir les contraintes.

  • Renforcement des fessiers et de la chaîne postérieure (ischio-jambiers) afin de corriger les schémas de charge et limiter la surcharge médiale.

  • Travail de mobilité (souplesse des hanches, ischio-jambiers, mollets) pour éviter les compensations.

  • Proprioception et corrections motrices (marche, course) pour stabiliser le genou en dynamique.

Les études montrent qu’un programme bien suivi sur 6 à 12 semaines permet une amélioration significative de la douleur et de la fonction chez une large majorité de patients, y compris en présence d’arthrose débutante.

Les semelles et adaptations biomécaniques

Les semelles orthopédiques et les adaptations biomécaniques ont un intérêt particulier en cas de surcharge médiale ou d’arthrose interne.

Chez les patients présentant un genu varum ou une arthrose fémoro-tibiale interne, des orthèses visant à décharger le compartiment interne peuvent réduire les contraintes et améliorer la douleur à la marche.

Chez le coureur, la correction d’une pronation excessive (choix de chaussures adaptées, semelles spécifiques) aide à diminuer les forces de torsion et à prévenir les tendinites internes.

Ces mesures sont surtout utiles lorsqu’elles sont intégrées dans une prise en charge globale : rééducation, gestion du poids, adaptation de l’entraînement.

Les infiltrations : quand elles sont indiquées

Les infiltrations ne sont pas systématiques mais peuvent être très utiles lorsque la douleur persiste malgré les mesures de base.

  • Les infiltrations cortisonées sont surtout indiquées en phase inflammatoire aiguë (poussée d’arthrose, synovite, bursite douloureuse). Elles offrent un soulagement souvent rapide, mais doivent rester limitées en nombre.

  • L’acide hyaluronique (viscosupplémentation) est proposé dans l’arthrose interne douloureuse, avec des études montrant une amélioration de la douleur et de la fonction sur plusieurs mois chez une partie des patients.

  • Le PRP (plasma riche en plaquettes) est une option discutée pour certaines tendinopathies, les méniscopathies dégénératives et l’arthrose débutante. Les données restent hétérogènes, mais plusieurs travaux suggèrent un bénéfice sur la douleur et la fonction à moyen terme chez des patients sélectionnés.

Le choix du type d’infiltration dépend du profil du patient, du degré d’arthrose et des objectifs (soulagement ponctuel, retard de la chirurgie, amélioration fonctionnelle).

Quand la chirurgie devient une option

La chirurgie est réservée aux situations où le traitement conservateur bien conduit n’a pas permis de contrôler les symptômes, ou lorsque la lésion est manifestement instable.

Elle peut être envisagée en cas de :

  • ménisque instable avec blocages mécaniques répétés,

  • lésions traumatiques significatives (fissures complexes, association avec rupture ligamentaire),

  • arthrose interne évoluée, chez des patients gênés au quotidien malgré un traitement bien suivi.

Selon l’âge, l’activité et l’aspect des radiographies, les options vont de la chirurgie méniscale (en préservant au maximum le tissu méniscal) à l’ostéotomie de réaxation, la prothèse unicompartimentale ou la prothèse totale de genou. Pour ces interventions, les séries publiées rapportent un taux de satisfaction élevé lorsque l’indication est bien posée.

Peut-on continuer à marcher ou faire du sport avec une douleur interne du genou ?

La possibilité de poursuivre la marche ou le sport dépend surtout de la cause de la douleur interne (ménisque, arthrose, surcharge tendineuse), de son intensité et de l’éventuelle instabilité du genou.
Dans la majorité des cas non traumatiques, une activité modérée et adaptée est non seulement possible, mais utile pour limiter la raideur et maintenir la force musculaire. À l’inverse, forcer sur un genou instable ou très douloureux peut aggraver la lésion.

Marcher : ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas

La marche est généralement autorisée lorsqu’elle reste modérée et ne déclenche pas d’augmentation nette de la douleur.

Ce qui est recommandé :

  • marcher sur terrain plat, à rythme lent à modéré, 20–30 minutes si la douleur le permet ;

  • porter des chaussures amortissantes ;

  • réduire le temps de marche si douleur progressive ;

  • utiliser une canne du côté opposé en cas de poussée d’arthrose interne pour décharger le compartiment médial.

Ce qui est déconseillé :

  • marches longues (> 45 minutes) en phase douloureuse ;

  • pentes, escaliers répétés, terrains irréguliers ;

  • marche qui entraîne un gonflement post-effort.

En pratique, si la marche modérée diminue la sensation de raideur sans majoration de la douleur dans les heures suivantes, elle peut être poursuivie.

Sport : lesquels maintenir, lesquels éviter

Certains sports peuvent être maintenus car ils sollicitent le genou sans surcharge interne excessive.

Sports à privilégier :

  • vélo (résistance faible à modérée) ;

  • natation / aquagym ;

  • elliptique, utile chez le coureur en période de transition ;

  • renforcement, gainage, yoga doux (sans flexion profonde).

Sports à éviter temporairement :

  • sports à impact : course à pied, corde à sauter ;

  • sports pivot-contact : football, basketball, rugby, ski ;

  • squats profonds, sauts, fentes lourdes.

En cas de méniscopathie dégénérative ou de surcharge tendineuse, ces efforts risquent d’aggraver la douleur ou de déclencher un blocage.

Signes qui imposent d’arrêter immédiatement

L’arrêt de l’activité est impératif si l’un de ces signes apparaît :

  • gonflement important et rapide ;

  • instabilité (genou qui “lâche”) ;

  • blocage articulaire ;

  • douleur vive empêchant l’appui ;

  • douleur nocturne persistante ;

  • bruit de craquement associé à un traumatisme ;

  • fièvre associée à la douleur (rare mais urgence).

Dans ces situations, une évaluation spécialisée est recommandée afin d’exclure une lésion importante du ménisque, du LCM ou une poussée arthrosique sévère.

FAQ : Douleur genou interne

Pourquoi ai-je mal à l’intérieur du genou ?

La douleur interne provient le plus souvent d’une méniscopathie dégénérative, d’une poussée d’arthrose interne, d’une tendinite de la patte d’oie ou d’une irritation du ligament collatéral médial après traumatisme.

Une douleur interne du genou sans traumatisme, est-ce grave ?

Dans la majorité des cas, elle est liée à l’usure méniscale, à l’arthrose ou à une tendinite. Le traumatisme n’est pas nécessaire pour déclencher une douleur interne. Une évaluation clinique permet d’écarter les causes plus rares.

Douleur interne du genou en marchant : que signifie-t-elle ?

Elle suggère souvent une surcharge du compartiment interne, une poussée arthrosique, ou une méniscopathie. Si la douleur augmente en descente d’escaliers, une bursite est possible.

Pourquoi ma douleur interne du genou s’aggrave en m’accroupissant ?

L’accroupissement comprimes le ménisque interne, ce qui aggrave une fissure ou une dégénérescence méniscale. Cela peut aussi irriter les ligaments internes.

Douleur interne du genou avec gonflement : que penser ?

Un gonflement évoque une inflammation aiguë : poussée d’arthrose, lésion méniscale, entorse interne ou bursite. Un épanchement qui revient rapidement après l’effort doit être évalué.

Comment savoir si ma douleur interne vient du ménisque ?

Les signes typiques sont : douleur en torsion, douleur en accroupissement, claquements, blocages ou gêne à l’extension. L’examen clinique suffit souvent à orienter, l’IRM n’étant utile que dans les cas douteux.

Comment différencier une douleur méniscale d’une douleur ligamentaire ?

La douleur du ménisque est mécanique (torsion, accroupissement). Celle du LCM est très localisée sur le ligament et survient surtout après un traumatisme en valgus.

Faut-il faire une IRM pour une douleur interne du genou ?

Pas en première intention. L’IRM est indiquée si la douleur dure plus de 3–6 semaines, en cas de blocage, ou après un traumatisme rotatoire.

Peut-on avoir une douleur interne du genou liée à l’arthrose ?

Oui. L’arthrose interne est l’une des causes les plus courantes, donnant une douleur progressive, une gêne à la marche prolongée et une raideur matinale courte.

Pourquoi ai-je mal à l’intérieur du genou la nuit ?

Sans développer l’article dédié : la douleur nocturne reflète souvent une inflammation persistante, fréquente en arthrose ou bursite. Une évaluation médicale s’impose si elle perturbe le sommeil.

Douleur interne du genou en courant : est-ce fréquent ?

Très. La course surcharge les tendons internes, le ménisque et le compartiment médial, surtout en cas de pronation excessive ou terrain irrégulier.

Quelles activités puis-je continuer avec une douleur interne ?

La marche douce, le vélo, la natation et le renforcement léger sont généralement possibles. Les sports pivot-contact et la course doivent être limités en phase douloureuse.

Quels exercices aident à soulager une douleur interne du genou ?

Renforcement du quadriceps (VMO), des fessiers, des ischio-jambiers, travail de proprioception et étirements des chaînes postérieures.

Une douleur interne du genou chez l’adolescent, c’est inquiétant ?

La plupart du temps non : il s’agit d’une surcharge, d’un syndrome méniscal bénin ou d’une douleur de croissance. Mais un traumatisme doit être examiné.

La douleur interne peut-elle venir de la hanche ?

Oui. Une coxarthrose ou une souffrance de la hanche peut projeter une douleur interne au genou, surtout chez les patients de plus de 50 ans.

Quand faut-il consulter un orthopédiste ?

En cas de douleur persistante > 2–3 semaines, blocage, instabilité, gonflement important ou traumatisme récent.

Quelles infiltrations sont efficaces pour une douleur interne ?

Selon la cause : corticoïdes (inflammation aiguë), acide hyaluronique (arthrose interne), PRP (tendinopathies, méniscopathies dégénératives, arthrose débutante).

Quand la chirurgie est-elle nécessaire ?

Si la douleur persiste malgré un traitement bien conduit, ou en cas de ménisque instable, lésion traumatique significative ou arthrose évoluée nécessitant ostéotomie ou prothèse.

Comment prévenir la douleur interne du genou ?

Maintenir un poids adapté, renforcer régulièrement les quadriceps et fessiers, corriger la biomécanique (semelles si besoin) et éviter les surcharges répétées.

Conclusion

La douleur interne du genou est un motif de consultation très courant et, dans la majorité des cas, elle correspond à une atteinte mécanique identifiable : ménisque dégénératif, surcharge ligamentaire ou tendineuse, ou début d’arthrose du compartiment interne. Avec un diagnostic clinique précis et des mesures adaptées, l’évolution est le plus souvent favorable.

Les mesures de base — adaptation temporaire des activités, exercices de renforcement ciblés, travail de mobilité et, si besoin, traitements complémentaires comme les semelles ou les infiltrations — permettent à la majorité des patients de retrouver une fonction confortable en quelques semaines. La régularité du travail musculaire et la gestion de la charge jouent un rôle essentiel pour stabiliser durablement le genou.

Dans un contexte sans traumatisme, la présence d’une douleur interne n’est généralement pas synonyme de lésion grave, mais elle ne doit pas être négligée lorsqu’elle persiste. Une consultation est conseillée en cas de douleur au-delà de 4 à 6 semaines, de blocage, d’instabilité, d’épanchement récurrent, ou si la douleur commence à limiter les activités quotidiennes.
Une évaluation spécialisée permet alors de confirmer la cause, d’ajuster le traitement et de prévenir une évolution défavorable.

La grande majorité des douleurs internes du genou évoluent positivement avec une prise en charge structurée, permettant un retour rapide aux activités et une récupération durable.