Vous avez une douleur au coin de l’ongle, exactement à l’endroit où l’ongle touche la peau ?
90 % des patients qui prennent rendez-vous chez moi à Paris sont convaincus d’avoir un ongle incarné… et 9 fois sur 10, ils ont raison.
Mais la 10e fois ? C’est une exostose, une tumeur glomique, un kyste mucoïde, un hématome sous-unguéal ou une simple hyperkératose — des diagnostics totalement différents qui n’ont rien à voir avec un ongle qui « rentre dans la peau ».
Cette page a été pensée pour vous éviter de tourner en rond pendant des semaines :
en 3 minutes vous saurez si c’est vraiment un ongle incarné ou autre chose,
quand faire les bons premiers gestes,
et quand il faut consulter rapidement (surtout si la douleur est profonde, pulsatile ou électrique).
Vous trouverez également les situations dans lesquelles un traitement ongle incarné est réellement nécessaire… et celles où il faut plutôt soigner un ongle incarné irrité ou une lésion qui l’imite parfaitement.
Prêt à savoir exactement ce qui se passe ? Continuons.
Avant de rentrer dans les 10 diagnostics différentiels, si vous voulez d’abord le panorama complet de l’ongle incarné classique (causes, stades, traitements conservateurs et chirurgicaux), lisez le guide principal sur l’ongle incarné : symptômes, causes et solutions.
Douleur au coin de l’ongle : comment savoir si c’est vraiment un ongle incarné ?
99 % des patients me posent cette question dès qu’ils s’assoient.
La réponse tient en deux tests de 10 secondes que vous pouvez faire immédiatement.
Signes Typiques = c’est presque toujours un ongle incarné
(il en faut 3 sur 5)
Signes ATYPIQUES = ce n’est presque jamais un ongle incarné
→ Un seul de ces signes suffit pour penser à un autre diagnostic
(exostose, tumeur glomique, kyste, hématome).
Faites les deux tableaux maintenant.
Si vous cochez un signe atypique → consultation recommandée : un examen de 5 minutes (et une radio si nécessaire) permet de poser un diagnostic à 100 %.